Accueil Circulation Faut-il ajouter une case « Vidéo » au constat d’accident ?

Faut-il ajouter une case « Vidéo » au constat d’accident ?

Faut-il ajouter une case « Vidéo » au constat d’accident ? - Un outil qui vous veut du bien
Un outil qui vous veut du bien

Dans un monde automobile de plus en plus connecté, la vidéo s’impose comme un témoin objectif et impartial des événements de la route.

Intégrée dans de nombreuses voitures modernes ou ajoutée en accessoire par des conducteurs prudents, la Dashcam, une petite caméra vidéo, peut capturer avec précision les quelques secondes décisives qui précèdent un accident. Dès lors, une question s’impose. Ne serait-il pas temps d’ajouter une case dédiée à la présence d’une vidéo sur le constat amiable d’accident ?

Aujourd’hui, le constat reste un document manuscrit, parfois griffonné à la va-vite, souvent soumis à l’émotion, voire à la pression de l’autre conducteur. Il arrive que les versions divergent, que la mauvaise foi s’installe, ou tout simplement que les souvenirs soient confus. Dans ce contexte, la dashcam apparaît comme un atout précieux. Elle filme, enregistre, et permet une reconstitution fiable et objective des faits. Feux de signalisation, priorités, distances de sécurité, comportements dangereux… tout est là, sans interprétation possible !

Les assureurs sont pour

Certains assureurs acceptent déjà les vidéos comme pièce complémentaire dans la gestion d’un dossier. Mais leur intégration reste informelle. Une simple case sur le constat, mentionnant « Vidéo disponible » ou « Images à disposition », pourrait accélérer les procédures, clarifier les responsabilités dès les premières heures, et désengorger les services de litiges. Cela éviterait aussi les contentieux inutiles, parfois coûteux, pour des cas où les images parlent d’elles-mêmes.

Bien sûr, il faudra encadrer cette évolution. Respect de la vie privée, traitement des données, authenticité des images : les garde-fous devront être solides. Mais les technologies actuelles permettent de dater, localiser, et certifier les enregistrements. Et face à la subjectivité du crayon sur le papier, l’objectivité de la caméra embarquée représente un progrès indéniable.

Alors que les véhicules deviennent intelligents et que les conducteurs exigent davantage de transparence et de protection, il est peut-être temps de moderniser aussi nos constats. Après tout, dans un accident, la vérité vaut mieux qu’un bon récit. Et comme les chiffres, une dashcam ne ment pas.

À LIRE AUSSI : Dashcam : sécurité et vie privée

Laissez un commentaire

Veuillez entrer votre commentaire
Veuillez entrer votre nom



À la une

OSZAR »